Hubert débute son stage dans la boite de James qui lui fait faire le tour du propriétaire et la présentation des équipes sur le terrain : Victor 57 ans l'homme du placard (et pourtant il voudrait tant qu'on lui donne du boulot), Marie-Laure du marketting distante d'entrée de jeu, Walter le directeur financier qui lui demande d'aller lui chercher un court sucré, Jean-Luc le commercial agressif, Charles-Eugene le DRH prêt à tester toutes les méthodes possibles et imaginables et le dernier mais non le moindre : Roland, le patron de ce petit monde...
je l'avais repéré depuis un moment dans la liste des nouveautés de 2008 et c'est avec gourmandise que je m'en suis emparé. Oui car j'adore les personnages animaux de James (l'auteur se met d'ailleurs en scène dans le rôle du grand chien (ours ?)) et son graphisme plein de bonhommie. Il y a du Larcenet, du Ferri et du Trondheim là dedans. Les gags sont sympas sans être hilarants, le propos est critique mais très mesuré car James égratigne seulement les petits travers de ce microcosme où la plupart d'entre nous passe le plus clair de son temps. On s'y croirait. En cela, "Dans mon Open space" ressemble à la série télévisée Caméra Café,. C'est frais, frôle et j'espère que ce tome 1 sera suivi de plein d'autres. Vive la collection Poisson Pilote !..
le 27.05.2008 (2555)